La nouvelle loi sur le CO2 est coûteuse, inefficace et antisociale!

Votation populaire du 13 juin 2021

La nouvelle loi sur le CO2 est coûteuse, inefficace et antisociale!

20 avril 2021 upsa-agvs.ch – Le Comité économique «Non à la loi sur le CO2» a presenté aux médias les arguments du Non à la loi sur le CO2. Ce que vous devez savoir.
 
Pd. La loi sur le CO2, sur laquelle le peuple suisse se prononcera le 13 juin prochain, est coûteuse, inefficace et antisociale: l’essence et le diesel renchériront de 12 centimes par litre, la taxe sur le mazout et le gaz sera plus que doublée, les chauffages au mazout et au gaz seront pratiquement interdits et une nouvelle taxe allant jusqu’à 120 francs sera introduite sur chaque billet d’avion. Ces coûts supplémentaires pèseraient lourdement sur les revenus faibles et moyens en particulier, ainsi que sur les habitants des régions rurales et des zones périphériques ou de montagne, qui dépendent de leur voiture. C’est antisocial et injuste.

De plus, tous ces coûts supplémentaires, qui se chiffrent en milliards de francs, n’ont pas d’impact notable sur la réduction globale du CO2, puisque la Suisse n’est responsable que de 1 millième des émissions mondiales de CO2. Les représentants du comité économique et interpartis «Non à la loi sur le CO2» l’ont fait savoir aujourd’hui aux médias.

«La Suisse est déjà exemplaire en matière de politique climatique», explique le conseiller national Christian Imark, entrepreneur, UDC, SO. La loi sur le CO2 ne tient pas compte de cette évolution et conduit à de nouvelles interdictions, taxes et redistributions qui nuisent à la Suisse. «Avec cette loi, nous rendons la Suisse inutilement plus chère comme lieu de travail, nous rendons la vie plus chère pour nos familles et nos ménages, et nous créons une bureaucratie inutile et inefficace. Nous encourageons le déplacement des entreprises à forte intensité énergétique vers les pays à bas salaires, au détriment du climat. Nous imposons des coûts d’investissement inutiles au grand public et créons des profiteurs d’État inefficaces supplémentaires, ainsi que de nouveaux services administratifs», a déclaré M. Imark.

La nouvelle loi sur le CO2 rendrait le carburant, le mazout et le gaz plus chers, ce qui aurait un impact sur l’ensemble de la chaîne de production. «Dans la situation actuelle», a déclaré Casimir Platzer, président de GastroSuisse, BE, «Il serait irresponsable d’imposer des charges encore plus lourdes à l’économie suisse». «Depuis un an, poursuit M. Platzer, l’économie suisse est aux prises avec la crise du COVID-19 et les mesures de restrictions. En fait, la situation des PME n’a jamais été aussi sombre depuis la Seconde Guerre mondiale. De nombreuses entreprises ont été contraintes de recourir au chômage partiel, sont menacées de faillite ou sont déjà ruinées. Les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie et du tourisme en général ont été particulièrement touchés. Mais d’autres secteurs sont également menacés».

«La loi sur le CO2 est inefficace car elle pourrait au mieux réduire les émissions mondiales de CO2 d’un demi-millième d’ici 2030. Il n’est pas nécessaire d’être un climatologue pour comprendre que la Suisse, avec ses quelque 46 millions de tonnes de CO2 par an, est responsable d’environ un millième des 43 milliards de tonnes de CO2 émises dans le monde», explique Christophe Reymond, directeur général du Centre Patronal, VD, du point de vue de l’économie de la Suisse romande. Par ailleurs, Christophe Reymond a souligné que beaucoup a déjà été entrepris et beaucoup continue à être fait pour le climat, tous les jours, sans les activistes du climat et les technocrates de l’Administration fédérale. Preuve en est que les émissions de CO2 par tête d’habitant en Suisse ont diminué de quelque 24% ces dix dernières années.

 

La conseillère nationale Diana Gutjahr, entrepreneuse et membre du comité de l’Union suisse des arts et métiers usam, UDC, TG, a souligné que, par exemple, les pendulaires qui doivent se rendre au travail en voiture ou les artisans qui doivent transporter beaucoup de matériel, mais aussi la mère de famille qui doit faire les courses pour toute sa famille devront payer 12 centimes de plus par litre avec la nouvelle loi sur le CO2. «Cela représente rapidement quelques centaines de francs par an. Dans le cas des entreprises disposant d’un parc de véhicules plus important, cela peut même représenter quelques milliers ou dizaines de milliers de francs par an. C’est injuste». Diana Gutjahr a également qualifié de très injuste l’interdiction de facto des systèmes de chauffage à combustibles fossiles, affirmant que de nombreux propriétaires, en particulier les plus âgés, ne pouvaient pas facilement se permettre les coûts d’investissement et de rénovation deux à trois fois plus élevés pour un système de chauffage renouvelable. «Cette loi entraînerait de nombreux cas de rigueur», s’est inquiétée la conseillère nationale thurgovienne.

C’est pourquoi les milieux économiques suisses, tels que Commerce Suisse, GastroSuisse, l’Association suisse des propriétaires fonciers HEV, Commerce Suisse, le Centre Patronal, l’union des arts et métiers (PME) du canton de Zurich, ainsi que les associations de la branche automobile et les associations de la branche du chauffage au mazout, disent NON le 13 juin prochain à cette loi ratée sur le CO2.

Sur le site loico2-ratee.ch, vous trouverez une page de contrôle des faits (en allemand) mise à jour en permanence et qui liste les allégations erronées ou mensongères relatives à cette loi ratée. Vous trouverez par ailleurs ici les arguments de l’UPSA, justifiant pourquoi elle s’engage contre cette loi.

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